Ce que fait un cadre au début de ca carrière : se précipiter partout.
Ce qu’il ne devrait jamais faire : se précipiter partout.

↳ La première année en gestion d’équipe est une course contre la montre. On termine la semaine sur un projet et on repart le lundi matin sur de nouvelles missions. Comme un jeune manager dynamique est souvent plein d’énergie, il a tendance à accélérer le pas dans toutes ces actions.
Pendant l’une de ces gesticulations, j’ai été interrompu par l’un des responsables les plus expérimentés de l’entreprise.

💬 « Arrêtez de vous précipiter! Un manager ne se précipite jamais. Pourquoi pensez-vous que notre entreprise avance à un rythme plus mesuré que les autres ? »

Voici 3 raisons pour lesquelles il préconisait une approche plus lente :
➀ « 𝗨𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝗽𝗶𝘁𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘀’𝗮𝗴𝗶𝘁𝗲. »
Le manager doit être un « absorbeur de stress, un diffuseur de sérénité ». Nous devrions appliquer ce que disait Weygand à propos du Maréchal Foch : « Il était d’autant plus calme que la situation était plus critique. »
➁ « 𝗟𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀. »
Se précipiter partout montre un manque de maîtrise dans deux domaines : la priorisation et la délégation. Ne pas savoir les gérer est un problème de leadership.
③ « 𝗟𝗮 𝗹𝗲𝗻𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗳𝗹𝘂𝗶𝗱𝗶𝘁𝗲́, 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗳𝗹𝘂𝗶𝗱𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗶𝘁𝗲́. »
La vitesse parfaite n’est pas la rapidité, mais la fluidité. C’est quelque chose que j’ai beaucoup entendu en gestion, surtout dans des situations complexes. La lenteur permet la précision et la maîtrise, ce qui se traduit par de la fluidité.

➡️ Nous sommes rapides, non pas en accélérant nos actions, mais en réduisant les frictions. La lenteur est le symbole de l’autorité.
Et si jamais nous devons accélérer, c’est uniquement pour transmettre un message exceptionnel.